En disant cela, ne jouait-il pas le rôle d'Hitler ?grumpythedwarf a écrit :...Woody Allen en disait:
"Quand j'écoute trop Wagner, il me prend des envies d'envahir la Pologne"...
Verbe superflu ?
- grumpythedwarf
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Je crois qu'il se référait à la mégalomanie de Wagner.Claude a écrit :En disant cela, ne jouait-il pas le rôle d'Hitler ?grumpythedwarf a écrit :...Woody Allen en disait:
"Quand j'écoute trop Wagner, il me prend des envies d'envahir la Pologne"...
(W.Allen fait toujours dans la dérision).
"Le cynisme est ce qui ressemble le plus à la clairvoyance". François Mauriac.
Par tâtonnements, mais pas complètement à l'aveugle : je suis partie de la différence 45, et plus particulièrement du chiffre de l'unité, 5, donc je suis tout de suite tombée sur les chiffres 7 et 2.Jacques a écrit :J'en reste pantois !
Avez-vous raisonné par l'algèbre, ou empiriquement par tâtonnements ?
Mais ça ne nous fait pas tellement revenir à nos moutons linguistiques...
(Cela dit, et tant pis pour les moutons, je conseille à tous ceux qui aiment la belle musique une immersion totale dans l'œuvre de Ravel pour orchestre en commençant par le concerto pour la main gauche. Et les moutons reviennent sous la forme de la question suivante : faut-il employer "œuvre" au masculin ou au féminin ici ?)
- Jacques
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Il est convenu que le mot œuvre est de genre féminin quand il désigne une pièce isolée. Mais il se met au masculin quand il désigne la totalité de la production d'un artiste. Bordas et Larousse ajoutent des subtilités : « Surtout lorsque... ». Ils ne sont pas d'accord sur ce qui suit le surtout. Robert, dans son Dictionnaire des difficultés, n'ajoute rien. Contentons-nous de cette définition sans conditions. On entend d'ailleurs fréquemment utiliser le féminin, même pour parler de la totalité des réalisations d'un personnage : l'œuvre complète de Van Gogh. Faut-il donc vraiment s'arrêter à cet emploi du masculin hors des termes le gros œuvre et le grand œuvre alchimique ? Cet usage, à force d'être ignoré, finira sans doute par disparaître sans que quiconque s'en aperçoive.
Remarquez que l'on n'entend jamais dire qu'un éditeur a publié l'œuvre complet de Chopin ou de Conan Doyle, et qu'on parle toujours des œuvres complètes, ce qui revient exactement au même. Il y a donc une préférence, un choix spontané du féminin.
Remarquez que l'on n'entend jamais dire qu'un éditeur a publié l'œuvre complet de Chopin ou de Conan Doyle, et qu'on parle toujours des œuvres complètes, ce qui revient exactement au même. Il y a donc une préférence, un choix spontané du féminin.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).