valiente a écrit :Voici quelques exemples trouvés sur "Google Livres" :
La semaine s'échelonne à partir de ce point fixe avec des journées rythmées par des activités différentes.
Les guides touristiques qui s'échelonnent à partir de 1823, les monographies, récits de voyage, le livre encyclopédique l'Alsace de Charles Grad, nous renseignent sur la pratique des loisirs dans ce type de forêt.
Sur sa rive septentrionale s'échelonnent, à partir du premier de ces deux points, nombre de villes et de villages, dont les principaux sont Kroudou, Ikosi et Ekpe.
Dans le troisième exemple, le complément est « sur sa rive septentrionale » ; on a donc affaire à un intervalle bien défini.
Voici les exemples donnés par le
TLFI avec un complément de lieu :
« Juste en face de moi deux montagnes s'ouvrent pour donner place à des champs de jardinage, des blés et de petits villages qui s'échelonnent en diminuant dans le lointain (Champfl., Avent. Mlle Mariette, 1853, p. 117). »
« Puis des collines s'ouvrent et des forêts s'échelonnent au long des pentes des vallées (Gide, Traité Narcisse, 1891, p. 4). »
« Le scepticisme s'échelonne (...) aux divers degrés de l'intelligence humaine, alternant avec le dogmatisme selon le développement des facultés intellectuelles (Renan, Avenir sc., 1890, p. 447). »
« Leurs sensibilités [des nerveux] s'échelonnent de l'humeur morose à l'humeur sombre, de la tristesse à la mélancolie (Mounier, Traité caract., 1946, p. 253). »
Il semble que des éléments ne puissent s'échelonner que sur un domaine spatial ou temporel, et non à partir d'un point ; même dans le premier exemple on peut dire que les champs et les villages s'échelonnent du premier plan au lointain, donc sur l'étendue qu'embrasse la vue du narrateur. La phrase de Renan, quant à elle, est amputée d'un élément qui peut contenir le complément qui nous intéresserait.