Perles d'inculture 4

[Manni-Gédéon]

J'ai entendu dans la bande-annonce d'un documentaire à la télévision :
(...) de nombreux détenus (...) croupissent en prison depuis plusieurs années, parfois même au-delà de la perpétuité.

Il s'agit de criminels dangereux, souvent récidivistes, présentant des troubles psychiatriques et qui doivent être évalués avant une éventuelle libération.

Je trouve que le journaliste a vite fait de passer de plusieurs années à la perpétuité, mais au-delà de la perpétuité, ça paraît absurde.

Il est vrai qu'en Suisse, une peine de prison ne peut pas excéder 20 ans, même si elle est fixée à vie. En revanche, de tels détenus peuvent être internés à vie. La durée de l'internement ne dépend pas du degré de culpabilité, mais du danger que représente cette personne.

Le journaliste veut peut-être dire plus de vingt ans...

[André (G., R.)]

Tiens, vous clignez à nouveau, Manni-Gédéon ! Il y a quelques jours votre battement de paupière avait disparu sur mon ordinateur.
L'idée de dépasser la perpétuité aurait-elle un rapport avec la lenteur supposée de vos concitoyens ?

[Jacques-André-Albert]

Ça me fait penser à la phrase, attribuée à Woody Allen : « L’éternité, c’est long, surtout vers la fin. »

[Claude]

Je vous invite maintenant à vous exprimer dans le nouveau sujet « Perles d'inculture 5 ».