C'est peut-être dans le Grevisse que j'avais lu cette recommandation. Je commençais à douter, faute d'avoir retrouvé la preuve.Klausinski a écrit :Je reviens à « soit il… soit il… ». Grevisse mentionne cet usage. Il signale qu’il « se répand avec force depuis le XXe siècle », il en donne quelques exemples et il conclut qu’on devrait dire : « ou… ou… » (chapitre IX, paragraphe 1093).
Fautes très et trop courantes
- Jacques
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Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
			
						- Klausinski
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Je ne parle pas de ce qui a lieu aujourd’hui, je parle de l’époque où elle a été créée et où, certes, elle ne se contentait pas d’observer l’usage.Jacques a écrit :L'Académie ne décide pas, elle conseille, et surtout elle pose ses principes en fonction de l'usage, et se dit elle-même observatrice de ce dernier.
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. » 
(Kafka, cité par Mauriac)
			
						(Kafka, cité par Mauriac)
- Jacques
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Certes, mais je ne crois pas qu'elle ai fait l'usage, ou qu'elle ait véritablement orienté la pratique du français. A-t-elle sérieusement influencé le XVIIe siècle et ceux qui ont suivi ? Peu de gens, à notre époque, se soucient d'elle et, même parmi les personnes attentives à la qualité de la langue, rares sont celles qui sachent où trouver son dictionnaire. A fortiori au XVIIe, qui devait compter nombre d'illettrés ou même d'analphabètes.
Elle avait à l'origine mission d'établir les règles constatées du langage, mais elle n'a jamais dicté sa loi.
			
			
									
						
							Elle avait à l'origine mission d'établir les règles constatées du langage, mais elle n'a jamais dicté sa loi.
Si haut qu'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul (MONTAIGNE).
			
						- Klausinski
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Ma question était donc mal posée. Ce que je voudrais savoir, c’est d’où vient le fait qu’il est aujourd’hui fautif d’écrire « homme publique », alors qu’historiquement cela n’aurait rien de très cohérent.
			
			
									
						
							« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser, et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. » 
(Kafka, cité par Mauriac)
			
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Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une faute. C'est une forme ancienne, fossilisée dans le titre de la célèbre chanson, et assortie d'un t euphonique.Claude a écrit :Pire encore : le titre du film Babette s'en va-t-en guerre.
L'expression va-t-en guerre existe comme nom ou adjectif mais dans cet exemple elle est employée à tort comme verbe.